Il n’y a pas que la violence physique, il y a aussi la violence verbale. Si le harcèlement moral fait partie des grandes causes de suicide chez les jeunes, il ne faut pas oublier que c’est avant tout un phénomène de société. Nourrie de stéréotypes ou de méchanceté gratuite et infondée, la violence verbale peut amener une personne à se remettre dangereusement en question. Avant que l’irrémédiable ne soit commis, il est important de savoir repérer, écouter et conseiller les personnes qui en souffrent.
Récemment, l’agence italienne Armando Testa a mis en place une campagne de sensibilisation baptisée « Words can kill », soit « Les mots peuvent tuer ». Sur les affiches, des images chocs, et qui amènent à réfléchir. Il s’agit d’une suite de portraits ; sur chacun d’eux, un mot, une injure. Le visage de la personne à qui il est attribué est fragilisé, cassé, comme de la porcelaine. Message à retenir : les mots peuvent être aussi destructeurs que des balles. Ce n’est pas parce que des blessures ne saignent pas qu’elles ne sont pas réelles.
Depuis sa publication, cette campagne a fait grand bruit et a ému l’opinion publique sur la portée des mots. Si c’est un public jeune qui est évidemment la première cible de ses images, il reste à espérer que chacun songera aux conséquences réelles des mots avant de les employer.
EN BONUS : quand la violence verbale laisse des cicatrices physiques
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