Casey Nocket est une jeune femme de 21 ans en voyage aux États-Unis. Jusqu’ici, rien de bien intéressant. Mais quelques clichés postés sur Instagram lui ont fait s’attirer les foudres des autorités et d’un grand nombre de gardes forestiers. Lorsqu’elle visite des monuments ou des parcs nationaux, Casey ne se contente pas de clichés ordinaires. Non, elle y pose sa marque bien personnelle par l’intermédiaire de peintures. Une empreinte artistique et une galerie à ciel ouvert qui, évidemment, ne sont pas du goût de tout le monde. C’est en postant le cliché « modernisé » du Parc de Yosemite qu’une première enquête a été ouverte et a permis de remonter jusqu’à la jeune femme.
Si en région urbaine, le street-art est plutôt bien vu, ce n’est pas le cas lorsqu’il tente de s’imposer en pleine nature. Les plus fervents défenseurs de ces zones protégées pointent du doigt la menace faite à cet héritage national. Manifestation artistique ou vandalisme, la question ne se pose pas. Et quand on demande à la street-artist quels produits elle utilise, elle se contente d’un « Je sais, je suis une mauvaise personne ». Une réponse qui fait hérisser les poils des amoureux de la nature.
Interpellée, la street-artist dit regretter son geste. L’histoire ne dit pas si c’est la dégradation des sites qui la peine le plus, ou si la menace de prison ou de 20 000 dollars d’amende lui ont fait ouvrir les yeux sur son geste. Depuis, Internet s’est emparée de cette affaire, et le message « #Don’tBeACaseyNocket » (« Ne Soyez pas Une Casey Nocket ») fleurit sur les réseaux sociaux.
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