Jake Browne, 31 ans, n’est pas un journaliste comme un autre. D’ailleurs, il ne l’est même pas à plein temps : il est aussi producteur et co-fondateur d’une entreprise avec sa fiancée. Certes, il a une place toute particulière en occupant un poste au Denver Post, quotidien le plus populaire du Colorado, mais ce n’est pas ce qui fait toute sa singularité. Ce qui le distingue de ses autres confrères, c’est qu’il est payé pour donner son avis sur l’herbe qu’il consomme. Il s’agit du premier critique de marijuana des États-Unis.
Comme un critique gastronomique ou artistique, le critique cannabique explore, analyse et détaille : il fournit un travail tout en se basant sur ses impressions, ses sensations, mais aussi sur le goût et la qualité de ce qu’il consomme. C’est un travail surprenant mais qu’il effectue avec sérieux et assiduité – une attitude d’autant plus surprenante en songeant qu’une partie de son travail consiste à se « défoncer ». Le Denver Post compte maintenant deux journalistes critiques cannabiques, et Jake Browne a déjà rédigé 27 critiques sur plusieurs variétés de marijuana.
Sa place attise les curiosités mais aussi certaines envies : de petits malins qualifient même Browne de « chanceux ». Depuis le début de l’année, le Colorado est le premier état d’Amérique à avoir légalisé la vente de cannabis récréatif.
EN BONUS : le cannabis thérapeutique légalisé en France
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