Le mardi 25 novembre n’était pas un jour anodin. C’était la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Cette année, cette date avait un goût tout particulier, puisque lundi dernier, La Fédération nationale Solidarité femmes a lancé sa nouvelle campagne de protection des enfants.
Il faut savoir que le cas des violences conjugales n’épargne ni les femmes, ni les enfants. Qu’ils soient témoins ou non de ces scènes de violence, qu’ils soient frappés à leur tour ou non, les enfants évoluent jour après jour dans un climat de peur et d’anxiété ; un climat qu’ils ne comprennent pas toujours, et qui n’est pas sans conséquences sur leur développement émotionnel. Une nouvelle campagne a donc été lancée suite à un résultat alarmant : plus de 80% des femmes battues ont souvent un enfant.
Un nombre important d’enquêtes ont déjà prouvé que 40% des violences commenceraient dès la grossesse, et que dans 40% des cas, elles redoubleraient pendant la grossesse. 23% des demandes d’interruptions de grossesse seraient d’ailleurs dues à des cas de maltraitance. Une situation de danger permanent, pour la mère comme pour le bébé. Les violences sur une femme enceinte poussent jusqu’à 30% le risque d’un accouchement prématuré, sans parler des fausses couches…
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